Des mesures objectives...       


Dans le domaine de la haute fidélité, les mesures constituent une source inépuisable de polémiques. La question de leur pertinence quand il s’agit d’indiquer une hiérarchie qualitative a fait l’objet de disputes sans fins. Nous n’y participerons pas, nous nous contenterons de faire deux remarques :

- Ce n’est pas parce que certaines mesures perdent toute signification qualitative en dessous d’un certain seuil (distorsion harmonique totale notamment) qu’il faut généraliser et considérer systématiquement toute valeur objective comme négligeable.

- L’argument de l’insignifiance des mesures constitue fréquemment une justification à posteriori pour ceux qui ne possèdent ni les compétences ni le matériel pour les effectuer ou pour ceux qui ne parviennent pas à obtenir des résultats vraiment satisfaisants…

Les mesures présentées ici ne sont pas exhaustives, loin de là. Ce sont uniquement des indications de ce qu’on peut obtenir avec miniMaX, sachant que si des mesures exceptionnelles ne sont pas suffisantes pour s’assurer de la qualité, un excellent système ne peut pas avoir de mauvaises mesures. 

A titre d’hommage, nous citerons M. Dunlavy « Si l’on y réfléchit, un système ne peut jamais être plus FIDELE que ses résultats de mesure. »

Comme nous évoquons à plusieurs reprises l’originalité et la spécificité du type de filtrage à « temps de propagation  de groupe ultra-linéaire » de miniMaX, il convenait de prouver que ce concept se traduit par une avancée réelle au niveau des performances obtenues.

Un examen attentif montre que le délai de groupe entre 700 Hz et 20 kHz tient dans une fourchette de ± 100µs. En gros, cela correspond à la zone spectrale ou l’audition humaine autorise la localisation par différence de phase. 

Si vous n’êtes pas familiers de ce type de mesure et afin de permettre la comparaison, disons que le vaisseau amiral d’une très célèbre marque d’enceintes acoustiques, d’une valeur égale à plus de 20 fois le prix de revient de miniMaX, et qui fait de la régularité du temps de propagation de groupe un de ses arguments commerciaux, n’affiche qu’une linéarité à ± 500µs.

Le temps de propagation de groupe du système miniMaX est également deux fois plus linéaire que ce que l’on obtient avec un excellent large bande, ce qui est intéressant à considérer puisqu’il s’agit là en fait du seul véritable argument de ceux qui défendent cette technologie obsolète…

Les conséquences de cette performance, c’est d’une part à l’écoute la "dématérialisation" des enceintes, qui disparaissent au profit d’une image sonore qui semble naître de l’espace devant soi, avec des dimensions extrêmement variables selon les enregistrements.

D’autre part, à la mesure, c’est la capacité du système à reproduire correctement un signal carré à 1kHz.

Nous rappelons que ce test signifie que toutes les fréquences parviennent au point de mesure en même temps…

 Nous tenons également à souligner les conditions dans lesquelles la mesure a été effectuée. Le signal test provenait d’un simple signal carré 1kHz enregistré sur un CD et lu par un lecteur DVD à 50€. Le lecteur était raccordé par une liaison numérique SPDIF au système miniMaX, chargé de reproduire le signal. Le microphone de mesure, raccordé à l’oscilloscope numérique, était simplement placé à la position d’écoute privilégiée dans l’axe du tweeter. Il n’y eut aucune recherche particulière de placement du capteur pour obtenir ce résultat. Autrement dit, ce qui a été relevé ici, c’est la performance dont est capable miniMaX en situation d’utilisation réelle chez vous.

Ensuite, continuons avec la classique courbe amplitude/fréquence, complétée de quelques remarques préalables :

- L’échelle est considérablement et volontairement « dilatée » par rapport à ce qui se pratique d’habitude. Une échelle réduite est utilisée systématiquement dans le but de masquer les défauts de linéarité. Ici, pas de "petits arrangements avec la réalité", comme le marketing commande de le faire aux marques commerciales, tout est montré.

- Les courbes ont bien sûr été relevées, en mode pseudo-anéchoïque à 2 mètres de distance, au travers du système miniMaX complet, alimenté en numérique via SPDIF. Elles correspondent donc exactement à la réalité, et les tracés n’ont été ni lissés ni manipulés en aucune façon. La vérité, cela commence d'abord par l'absence de "tricheries" au niveau des mesures.

La réponse tient dans une fourchette de ± 0.75dB entre 300 et 17kHz. Il n’y a pas de traces d’accidents notables ni de résonances comme le confirme le waterfall (cumulative spectral decay) présenté ci dessous.

NB : la différence entre les mesures effectuées sur le canal droit et le canal gauche est inférieure à 0.5dB.

Passons à l’impulsion maintenant, toujours relevée à 2 mètres (l’échelle temporelle en abscisse est relative) :

On notera d’une part l’extrême rapidité de l’amortissement et aussi la parfaite cohérence de l’ensemble des hp qui prouve un calage parfait, confirmant ainsi le relevé du signal carré.

Le diagramme ci dessous représente la réponse amplitude / fréquence relevée en pression dans le grave, l’enceinte étant posée au sol. Il s’agit bien d’une mesure réellement effectuée et non du résultat d’une simulation.

Le 30Hz est à -6dB et le -10dB est atteint à 26Hz environ. Le registre extrême grave est donc vraiment exploré malgré la taille réduite des enceintes (H:900 X L:122 X H:320 mm).

Pour finir, voici la mesure de la réponse amplitude / fréquence hors de l’axe, relevée à 30°.

La directivité est extrêmement limitée. A 10kHz, la baisse est inférieure au dB, et à 17kHz, elle est de l’ordre de 2,5dB seulement.

A titre de conclusion, nous avons lu, ici ou là, quelques avis définitifs concernant miniMaX dans des forums dédiés à la haute-fidélité, émis par des personnes très sûres de leur (pré)jugement, voire même se plaçant en position d’autorité sur le sujet, bien qu'en réalité elles ne connaissent pas notre système, ne l'ayant ni étudié, ni écouté.

Nous serions extrêmement reconnaissant si ces personnes pouvaient nous faire découvrir des résultats de mesure d’un niveau équivalent obtenus par un système audio complet d’un prix de revient de 2000 €…